Un champion d'Anxiété Canada est une personne passionnée par la santé mentale, qui partage la vision de l'organisme et qui souhaite se faire le champion de notre mission. Nous sommes heureux d'annoncer que John Bateman est le nouveau champion d'Anxiété Canada ! 

Comment vous êtes-vous impliqué dans Anxiété Canada ?

J'ai rencontré Judith (directrice exécutive d'Anxiété Canada) par l'entremise de la Fondation Robert Bateman que je préside. Judith a été séduite par mon enthousiasme pour la santé mentale et votre organisation, et elle m'a immédiatement demandé d'être un champion.

Quel est l'impact de l'anxiété sur votre vie ?

J'ai été confrontée à l'anxiété toute ma vie - cela a commencé à un jeune âge. À l'époque, il n'y avait pas de système en place pour qui que ce soit, et encore moins pour les enfants, mais ma mère l'a reconnu et m'a beaucoup aidée. J'ai commencé à avoir des crises de panique provoquées par des événements stressants. Au lycée, on m'a diagnostiqué un trouble anxieux général et j'ai également lutté contre la dépression. J'ai bloqué beaucoup de choses sur cette période, mais je me souviens de trois épisodes majeurs provoqués par mon anxiété. J'ai fini par apprendre des techniques pour gérer mon anxiété, et j'ai découvert que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) était la plus efficace et la meilleure solution.

Qu'avez-vous appris au cours de ce processus ?

J'ai appris que l'anxiété est normale et qu'elle fait partie de moi. Tout comme le bonheur, l'anxiété est une émotion normale. Elle peut être très inconfortable et il peut être facile de se refermer et de s'isoler ; cependant, j'ai appris à comprendre l'anxiété et les méthodes pour y faire face - en gros, la maîtriser. Je veux que les gens sachent qu'il s'agit d'une partie normale de l'être, il est donc important d'en savoir plus sur l'anxiété et d'en parler avec d'autres.

Comment pouvez-vous aider les autres ?

Dans le passé, j'ai évité le public, mais il y a cinq ans, j'ai décidé d'assumer une personnalité publique et j'ai commencé à être plus ouverte et directe et à partager avec les autres ce que j'ai traversé. J'ai constaté que cela constituait presque un antidote pour les autres. Les gens ont commencé à s'ouvrir à moi et à me parler de ce qu'ils traversaient, et grâce à cela, ils ont trouvé le courage d'admettre qu'ils avaient besoin d'agir et de chercher de l'aide. J'ai constaté qu'une fois qu'ils l'avaient accepté, ils étaient en mesure de mettre en œuvre les stratégies nécessaires pour se prendre en charge et passer à l'action. Je pense que le fait que d'autres m'aient vu sortir du placard et en parler les a aidés, ce qui leur a donné le courage de sortir du placard et d'en parler à leur tour.

Quelles sont les choses que les gens ne savent peut-être pas sur vous ?

Je suis une personne sociable qui a un sens de l'humour à toute épreuve. C'est pourquoi, lorsque je suis au plus bas, les gens ne savent pas trop comment réagir. Je veux que les gens sachent que même si mon sens de l'humour m'aide, il faut souvent beaucoup d'énergie pour être cette personne. Et je suis un grand fan de hockey !

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